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Vavoune, le cheval magique 3

 

1

Environ trois ans étaient passés depuis la maladie de Prinz. Emile et Marine avaient bien grandi. Maintenant, toute la petite famille était heureuse, à la campagne, sans problèmes. Prinz avait obtenu l'âge de se faire monter et faire des compétitions. Tout ce qu'il savait à propos de tout et de rien, il l'apprenait à son petit frère, Eclair. Ils étaient tous très heureux, les deux enfants, à présent plus adultes, venaient d'avoir 20 ans, tous les deux. Ils comptaient se marier dans quelques jours.

De temps en temps, mais rarement, la sœur de Marine, Clara, et son fiancé Velleda, venaient leur rendre visite avec leur petit mustang à eux, Tito. Il n'avait rien de magique, mais il ne pouvait hennir, Emile a cherché, plusieurs fois, la raison de la chose. Jamais il n'avait trouvé, mais il avait une hypothèse, la fameuse légende de la rose d'or.

Il est dit qu'une rose aux pétales dorés pousse, une fois tous les douze ans. Cette fleur, normale en apparences, possède un fabuleux pouvoir. Elle peut soigner les maladies graves, ou redonner la vie aux personnes qui l'ont perdue, en échange d'un sacrifice, peut importe lequel. Il y eut une femme, dotée d'ailes aux plumes d'or, qui déposa une mèche de ses cheveux dorés sur une petite graine qui s'était envolée. En ce temps-là, la guerre faisait rage. Sa tristesse, son don du sacrifice, sa beauté et sa capacité à attirer les personnes vers elle ont fait naître cette magnifique rose dorée. Certains disent que son âme réside encore dans cette superbe fleur. Personne ne le sait vraiment, personne ne l'a cherchée, personne n'a réussi à prouver la vérité de cette légende.

Mais, depuis deux jours, Marine était allongée dans le lit, sans bouger, sans parler, elle dormait. Emile était extrêmement inquiet. Comme tout le monde d'ailleurs. Quand il toucha son front, il fut surpris de le découvrir bien froid et retira rapidement sa main. La peine et l'inquiétude emplirent son cœur. Vavoune décida d'intervenir.

« Emile, tu te souviens de la légende de la rose d'or ?

- Bien sûr.

- Et tu te rappelles que ta mère dit que toutes les légendes sont vraies ?

- Oui, et donc ?

- Je pense qu'on devrait la chercher pour Marine. »

Emile le regarda avec de la rage et de la tristesse mélangés dans ses yeux. Cela voulait-il dire que Marine... était morte ? Non, c'était impossible ! Pourtant, quand il posa les yeux sur elle, cette question tournoya dans son esprit. ''Marine, tu ne peux pas nous laisser tomber...'' Des larmes vinrent se joindrent dans ses yeux. ''Tu ne peux pas Marine... Je ne survivrai pas...''

Il regarda son cheval, et répondis à sa question.

« Je la sauverai, quoi qu'il arrive.

- Trouvons tous les lieux où la rose pourrait être. »

 

2

Emile n'attendis pas, grimpa sur le dos de son compagnon, et galopa vers le village. Joullia resta avec Marine, Eclair se coucha à côté d'elle, et Prinz traçait des cercles d'impatiente dans le pré.

Vavoune savait où il devait aller avec son ami, à la bibliothèque. Ils savaient tous deux que c'était là-bas qu'ils trouveraient les livres les plus farfelus, et que ceux-ci répondraient à leur question.

Deux, trois d'entre eux évoquaient une allée, l'allée du courage. Elle se situait, selon les écrits d'un livre, entre deux arbres bien distincts des autres. Plus grands, plus beaux, plus forts. Pour mériter d'avoir la rose, il fallait se fier à son esprit, et non ses yeux, écouter son instinct, et marcher. Un autre livre disait que pour arriver au bout de cette allée, il fallait voler, et ceci était impossible, pour un humain. Vavoune ou Joullia le pouvaient, mais il fallait tout d'abords la trouver, cette allée.

Emile aperçu un livre qui attirait son attention depuis un moment. Sur sa couverture, il était clairement écrit en grosses lettres ''Mythes et légendes''. C'était une écriture étrange, digne d'un film d'horreur. Il le feuilleta rapidement.

Entre deux pages, il devina la photo d'un dahu. Cet étrange animal, vivant dans les hautes montagnes. Il paraissait qu'il avait les pattes du côté gauche plus courtes, ce qui l'obligeait à tourner autour de la montagne, sans jamais pouvoir en redescendre. Bien évidemment, il ne pouvait exister réellement.

Ce livre parlait également de dragons, bêtes légendaires, connus de tous. Emile se perdit dans les pages réservées aux sirènes. C'était si passionnant, et, même en dessin, les sirènes étaient si belles à regarder. Quand soudain une page pliée le réveilla.

Il alla la voir. C'était la page qu'il cherchait ! Pourquoi celle-ci était-elle pliée ? Quelqu'un d'autre était-il à la recherche de la fameuse rose d'or ? Non, personne d'autre qu'Emile n'était assez fou pour ça.

Il ne prit même pas la peine de lire, et emporta le livre. Vavoune galopa vers la maison.

 

3

Arrivé à sa petite ferme, Emile alla voir Marine.

« Ne t'inquiète pas, je trouverai cette rose d'or. J'ai déjà trouvé un livre qui pourrait m'indiquer où elle pourrait être. »

Sa bien-aimée n'eut même pas un mouvement de cil, ce qui le poignarda en plein cœur. Il l'embrassa, puis sortit et s'assit sur un banc, la laissant seule avec son pégase, et feuilleta le livre.

Il lut distinctement : ''La rose d'or, selon certains experts, se situerait sur une planète nommée Altjira. Son emplacement est encore inconnu, mais, selon les mêmes experts, elle se trouverait juste à coté de la planète Michelan. Altjira est principalement constituée de glace et de lave, de nombreux cratères décorent sa surface, mais personne ne sait si la vie y réside.''

« Juste à côté de Michelan ? C'est fantastique ! Je sais où c'est ! »

Emile ne put attendre plus longtemps, la pauvre Marine souffrait atrocement, elle était peut-être même déjà partie. Il couru vers Vavoune, lui expliqua tout vite fait bien fait et grimpa sur son dos. Il lui indiqua la direction à prendre et Vavoune s'envola.

Arrivé à la couche d'ozone, Vavoune déploya un bouclier protecteur pour leur permettre de respirer. Emile se retourna, et envoya un baiser, espérant pour que Marine s'en sorte à la fin de tout ça. Puis ils repartirent, aussi vite qu'ils le purent.

Les planètes et les étoiles défilèrent rapidement, la Lune, Jupiter, Uranus, Pluton. La Terre ne se voyait même plus d'ici.

Un détail frappa soudain Emile, il se souvint de la page pliée. Et si il y avait vraiment quelqu'un d'autre qui était à la recherche de la rose d'or ? Et si il l'avait déjà trouvée, que ferait Emile ? Il ne pouvait pas attendre douze ans que celle-ci repousse ! Non, il devait se dépêcher de la trouver. Cette fleur mythique. Existe-t-elle réellement ?

Emile croisa les doigts, et pria pour que les paroles de sa mère furent vraies. ''Toutes les légendes sont vraies''. Oui, Emile l'espérait.

Un choc soudain le fit virevolter dans les airs, et il se retrouva à terre. Sur... la planète Michelan !

Quelle chance ! Quoi que... Etait-ce vraiment de la chance que de se faire capturer par un centaure sur une planète lointaine ? Il le regardait, et le reconnu.

« C'est toi, le gamin qui m'a volé mes prisonniers ! Cela faisait longtemps, pas vrai ?

- Je ne viens pas pour vous cette fois.

- Ah ouais ? Tu viens pour marchander, peut-être ? »

Emile dévisagea les trois autres derrière lui, pas d'armes. Eux aussi, le dévisageaient, bras croisés.

« Bon, tu réponds, oui ? Que fais-tu là ? »

Emile se releva, et répondit gentiment.

« Je suis à la recherche de la rose d'or. »

Les quatre centaures se mirent à rire. Qui avait-il de si amusant ?

« Humain, tu ne sais donc pas qu'elle n'existe pas ? C'est juste une légende !

- Toutes les légendes sont vraies. D'ailleurs, vous, les centaures, vous faites parti de la catégorie légende, et pourtant, vous êtes bel et bien devant moi, vivants.

- Je l'avait pas vu comme ça, il est vrai. Mais bon, si tu veux à tout pris trouver ta rose, vas-y. Ca change rien de mourir ici ou sur Altjira. Je ne te souhaiterai pas bonne chance, mais plutôt, meurs dans d'atroces souffrances. »

Ce centaure a le don de remonter le moral, mais, quoi qu'il en soit, il l'avait laissé vivant.

 

4

Emile le remercia, ce qui lui déplu beaucoup. Puis, une fois sur Vavoune, scruta les horizons à la recherche d'une planète faite de glace et de lave accompagnés de cratères. Et il la trouva. Il n'eut même pas besoin de faire signe à son cheval, que celui-ci décolla rapidement.

Une fois pied à terre, une vilaine odeur de pourriture le frappa. D'où cela pouvait-il venir ? En se bouchant le nez, Emile chercha l'origine de cette puanteur. Il en fut choqué. Que c'était-il passé ici ? Ils se trouvaient à terre une vingtaine de corps dégoulinants de sang. Qui diable avait bien put commettre ce massacre ? Ceci arracha un haut-le-cœur à Emile.

Quand soudain il sentit dans son dos quelque chose de relativement pointu.

« Aie ! »

Il se retourna et retrouva nez-à-nez avec un troll. Il avait des grandes oreilles, et une boucle d'oreille à l'une d'entre elles, de gros pieds velus possédants des verrues de part et d'autre, un énorme nez qui tombait presque de son visage, des dents mal soignées, une petite taille et une épée dans sa main gauche.

« Tiens tiens tiens, qu'avons-nous là?

- Hum, Bonjour ? Je m'appelle Emile et...

- Ouais peut importe, je veux juste savoir ce que tu fais là.

- Je suis à la recherche de la rose d'or. »

Il eut exactement la même réaction que les centaures deux minutes auparavant.

« Tu perds ton temps abruti. Et j'ai un petit creux, tu vas me servir de petit-déjeuner ! »

Emile avait-il bien entendu ? Petit-déjeuner ? Il eut un petit rictus, mais voyant le troll se jeter sur lui, il comprit qu'il ne plaisantait pas.

Vavoune, lui, s'était retrouvé à terre, assommé par le troll, petit mais costaud. Emile prit ses jambes à son cou, puis un étrange bruit le fit se retourner.

La première chose qu'il vit furent des cheveux bleus, puis des yeux verts émeraudes. Cette fille venait-elle de lui sauver la vie ? Son épée dégoulinait encore de sang frais.

« ...Merci beaucoup. »

Elle se retourna agressivement.

« Qu'est-ce que tu fais là ? J'ai entendu que tu cherchais la rose d'or, comment la

connais-tu ? Et pourquoi tu la veux ?

- Doucement...

- Réponds !

- Je la cherche pour sauver ma fiancée, Marine, elle est gravement malade, c'est

pour ça que je la veux à tout prix.

- Une seconde... Tu as dit, Marine ?

- Oui, c'est son nom.

- Emile, c'est ça ?

- Comment... Comment tu connais mon nom ?

- C'est long à expliquer, il faut y aller. Moi je m'appelle Angélique. Il faut se dépêcher. »

Sans rien comprendre, Emile se retrouva allié avec une folle qui tue pratiquement tout ce qui bouge. Il lui proposa de monter sur Vavoune, mais celle-ci refusa.

« Tu risque d'avoir froid, on arrive dans une zone de glace. »

Connaissait-elle la planète par cœur ?

« Au fait, pourquoi tu la veux, toi, cette rose ?

- Pour la même raison que toi.

- Soit plus précise.

- Marine. »

Elle la connaissait ? C'était également pour ça qu'elle connaissait Emile ? Soit, mais comment savait-elle que Marine était malade ? Cela ne faisait que deux jours !

Quelle fille étrange, et pas très bavarde.

 

5

Le voyage se fit en silence. Vavoune déploya à nouveau un bouclier protecteur, pour ne pas qu'eux trois gèlent. Puis quelque chose retint l'attention d'Emile. Il n'en croyait pas ses yeux. Il y avait cinq sirènes, juste devant eux, en chair et en os !

Ce que disait sa mère était vrai, toutes les légendes sont vraies. Sur le moment il se dit qu'il souhaitait bien voir un dahu, ou bien un dragon. Mais ce n'était pas le moment de rêver, il fallait avancer !

Les sirènes s'amusaient, riaient, nageaient les unes après les autres. Il y avait bien de la vie sur Altjira.

Puis, au milieu de la glace, étaient plantés deux arbres. Les seuls arbres de l'endroit, très grands, très beaux, très forts. Etaient-ce les arbres de la légende qui figuraient dans le livre qu'Emile avait lu auparavant ? Si c'était le cas, il fallait dès à présent se fier à son instinct, et rien d'autre.

Ils avancèrent tous trois entre ces deux arbres, et se retrouvèrent devant un grand précipice. Emile voulu faire demi-tour, mais c'était impossible, ils avaient complètement changé d'endroit, en une demi seconde !

« Se fier à son instinct. Tu es prêt, Emile ?

- Eh bien, on a plus le choix. »

Angélique avança son pied au-dessus du vide. Elle se baissa légèrement, pas de sol. Elle rejoignit ses pieds, écarta les bras et ferma ses yeux.

« Il suffit d'y croire. »

Et puis, elle sauta dans le vide. Emile fit un pas en avant pour la rattraper, mais ce n'était plus la peine, elle volait ! Comme dans le livre ! Toutes les légendes sur cette rose étaient réelles !

En réfléchissant, non, elle ne volait pas. Le pont étroit était peint exactement comme le fond, mais on ne pouvait le voir qu'en étant décalé. Emile et Vavoune lui emboîtèrent le pas.

Une porte apparu dans l'obscurité. Sans hésitation, ils y entrèrent. Le décors changea encore, et il n'y avait plus que de la lave. La petite plate-forme sur laquelle ils étaient ne tiendrait pas très longtemps.

Angélique et Emile se dévisagèrent. Que faire maintenant ?

 

6

Vavoune n'attendit pas que l'un des deux lui demanda, il les fit monter sur lui, et décolla.

« Quel cheval intelligent ! Tu as bien fait de l'emmener.

- Je n'avais pas le choix.

- Comment serait-il arrivé jusqu'ici sans moi ?

- Un cheval qui parle ! Intéressant... »

Emile fut surpris par sa réaction, comme si elle retenait son étonnement.

Vavoune portait les deux personnes en direction du château. Quand il s'apprêtait à atterrir, un immense dragon surgit juste devant eux. Bon sang, si cela continuait, ils allaient bientôt voir une multitude de licornes passer !

Ne pouvant fuir, Angélique sauta. Son épée atterrit dans le ventre du dragon, puis traça une large ouverture jusqu'en bas. Les pieds d'Angélique se trouvaient juste au-dessus de la lave quand elle fut rattrapée par Emile et sa monture. C'était moins une !

Ils entrèrent ensuite dans le château. Mais à l'intérieur, il n'y avait qu'un immense champ de fleurs.

Mais pas des fleurs tout à fait ordinaire, non, loin de là. C'était une champ de roses aux pétales d'or !

La légende de la rose d'or qui pousse tout les douze ans, c'est parce que quelqu'un trouve ce champ tout les douze ans !

Il n'y avait aucun mot pour décrire la joie nos trois amis. Ils se regardèrent, le sourire aux lèvres. Mais personne n'osait avancer, de peur qu'un autre piège se déclenche.

Vavoune se dévoua, et avança. Un pas, deux pas, rien ne se produisit. Trois, quatre, toujours rien. La voie semblait libre, étaient-ils enfin arrivés à la fin de l'allée du courage ?

Emile sortit un sac et cueillit une fleur, si heureux de l'avoir dans sa main, sous ses yeux, il l'admira. Mais un grondement l'arrêta. Un autre piège ? Comme dans les films d'actions, parmi tous les fabuleux trésors, il ne faut en prendre qu'un seul, et Angélique en possédait un dans sa main.

Emile couru vers elle, arracha la fleur de ses mains et se mit à courir vers Vavoune. Son cheval ne comprenait rien, et Angélique non plus. Ils se retrouvèrent tout deux sur son dos, et celui-ci s'envola.

Mais... où ? Ils ne savaient même pas où ils se trouvaient !

 

7

Quand soudain, au coin de son œil, Vavoune aperçu un légère ouverture, menant à l'espace. Il ne se posa pas de questions, et fonça à toute allure.

Ils se retrouvèrent effectivement dans l'espace. La Lune, la Terre, ils pouvaient rentrer !

« Angélique, tu veux rester sur Michelon ?

- ...Non, je viens Emile. »

Il ne répondit rien, et fit signe à sa monture d'avancer.

Une fois enfin déposés sur leur bonne vieille planète, Emile couru voir Marine, qui lui avait tant manqué.

« Marine, dit-il, regarde cette magnifique fleur, elle est pour toi ! »

Il s'empressa d'en enlever un pétale et de le dissoudre dans de l'eau, comme écrit dans le livre volé à la bibliothèque. Marine but, puis un sourire se dessina à ses lèvres.

« C'est délicieux. »

Emile était si heureux ! Tout à coup, une femme à la chevelure dorée apparu, dotée d'ailes d'un or aussi brillant.

« Jeunes héros, je vous félicite. Maintenant, choisissez votre sacrifice. »

Emile pensa qu'après tout ce qu'il venait de parcourir, un sacrifice était beaucoup trop demandé !

Vavoune s'avança.

« Je perdrai ma voix pour Marine.

- Vavoune, non !

- Emile, je serai toujours là. »

Dans un sourire, il perdit sa voix, ôtée par une femme. De la bouche du cheval sortit une substance rosâtre, étrange. Emile fut choqué d'entendre Vavoune hennir, ça faisait si longtemps qu'il lui parlait normalement !

Vavoune fut sacrifié, pour Marine, celle qu'ils aimaient tant, tous les deux.

« Soit, je vous souhaite une agréable vie. »

Elle tourna la tête vers Emile.

« J'espère vous revoir dans douze ans, vous êtes extrêmement téméraire. »

Emile secoua la tête, il ne voulait plus que cette horrible maladie ne revienne ! La sorte d'ange disparut dans un courant d'air frais.

« Emile, que s'est-il passé ?

- Je t'expliquerai plus tard.

- Oh... Maman ? »

Emile n'en croyait pas ses oreilles. C'est pour ça que cette femme les connaissait !

« Bonjour ma petite fille. Quand je suis arrivée, on m'a dit que tu étais malade, alors j'ai couru vers cette rose.

- Oh maman ! »

En larmes, la petite fille sauta dans les bras de sa mère et n'arrêtait pas de chuchoter son nom. Depuis combien de temps était-elle partie ? Et pourquoi ?

« Emile, ne te pose pas trop de questions, il est temps pour le mariage ! »

A ces mots, Marine rougit.

Le mariage fut extrêmement réussi, et tout le monde débordait de joie, heureusement.

A la fin de cette cérémonie, Marine annonça un heureux événement à son mari, et il en fut plus qu'enchanté.

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